Et Manosque dans tout ça?
Et bien, jusqu’à présent, c’est à dire depuis mon installation dans cette ville, mes sorties ne se limitaient qu’à parer à mes besoins alimentaires et administratifs (ou plutôt à assouvir ceux des administrations diverses…) mais ce week-end, manifestation littéraire oblige, « Les correspondances », j’ai enfin sorti le nez de ma caverne. 
Et… grand bien m’en a pris! Je savais que le monde était petit, mais à ce point!!!  😯 🌍  Je n’avais pas sitôt rejoins la première place à deux pas de chez mois que j’assistais à une conférence sur…la nécessité de faire lire les enfants, de leur raconter des histoires partout, à l’école, dans la rue, au sein des familles, dans toutes les langues… Mais « c’est qui » ces gens qui pensent comme moi? Vous ne devinerez jamais!
Ce monsieur qui intervient, Olivier Delahaye, est un des vice-présidents de l’Association « Silence on lit ». Mais moi, je connais bien ce concept : je l’ai vécu en direct en Turquie au Lycée Tevfik Fikret d’Ankara dans lequel j’ai passé récemment 12 années à enseigner le FLE!
   Et d’évoquer avec Olivier Delahaye sa visite à Ankara, l’interêt qu’il avait alors perçu du dispositif « un quart d’heure de lecture chaque jour » depuis longtemps en place dans ce lycée et ce, dès l’école primaire.
   Olivier me fait part entre-autres de sa rencontre avec la personne charismatique qu’est Ayşe Başçavuşoğlu, directrice générale de ce grand établissement et vice-présidente également de l’association. Il évoquera également la maturité des élèves de ce lycée, de leur niveau de réflexion…
   Quelques mots pour terminer sur le prolongement de cet après-midi littéraire avec la conférence véritablement enrichissante de deux auteurs (Julie Ruocco et Antoine Wauters) qui m’étaient inconnus mais que j’ai voulu écouter, leurs romans ayant pour toile de fond la Syrie, région centrale dans mon parcours existentiel… En voici les titres : une invitation à de nouvelles découvertes.