Elaborer un plan d’écriture sous forme de tableau, de liste, de sommaire… , ce n’est pas ma tasse de thé. Mon outil favori de structuration et de création est, de loin, la mind-map ou carte heuristique.
Pas linéaire, pas fermée comme un tableau, mais au contraire, ouverte à tous les possibles.
Une mind map (terme nous venant de son instigateur Tony Buzzan) est constituée d’une idée centrale autour de laquelle émergent des « branches ».
Ça donne par exemple :
Outre l’écriture, je les décline dans divers contextes. A l’école, je les utilise et les fait utiliser par mes petits bouts de choux de maternelle pour travailler la langue française (voir à ce propos mon blog « fle-precoce.com » pour ceux qu’une petite digression vers l’enseignement du Fle intéresserait).
Au quotidien, elles me servent un peu pour tout : plan d’action de la semaine, du mois, de l’année, mémorisation, et donc élaboration de mes livres ou des personnages.
Ce qui me séduit dans cet outil, c’est sa valeur ajoutée par rapport à d’autres outils (que je ne condamne pas pour autant) et qui tient en son aspect dynamique, infini et ouvert sur tous les possibles ainsi qu’à son rendu visuel global. C’est comme un sommaire mais… « en marche ».
Les personnages ont tout à gagner à être développés individuellement selon ce processus. Ils peuvent être étoffés de plus en plus au fur et à mesure de la progression de l’histoire. Sa configuration invite à se projeter vers de nouvelles idées. Elle chatouille l’inspiration.
Mon côté « crayon » me pousse plutôt à les réaliser dans la spontanéité avec des crayons de couleur et du papier. Je réserve l’aspect numérique pour les réalisations qui sont amenées à être présentées, diffusées ou partagées avec un public.
L’aspect visuel : on peut remplacer les mots par des dessins ou des symboles. Pour l’utilisation que j’en fais à l’école notamment, cet aspect est essentiel.